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Michel
Blum et Simone Chouissa |
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J’ai rencontré Michel, j’avais vingt
deux ans, lui quarante neuf, moi jeune provincial fraîchement arrivé
à Paris. Je me souviens un peu, la cigarette roulée dans la boite en
métal, du gris sans doute, souvent un fume cigarette, mais court,
très court, en corne de vache, pour éviter le contact avec le tabac
roulé, l’atelier, les grandes bâches en plastique, en drap, pour
couper le froid, couper les courants d’air, atelier lieu de vie, le
poêle, le coin cuisine, je me souviens de Simone, Simone Chouissa,
toute en douceur, en écoute.
Je me souviens aussi de militants, profondément engagés par la
parole, par l'échange, par l'action.
Et puis je me suis éloigné, sans trop
savoir pourquoi et je l’ai revu en 2013, mais il était mort, à
l’exposition « le prolétaire et la sphynge ».
Et en 2025, alors que je regardais l’exposition Bacon à Martigny, il
est encore là, sans trop savoir pourquoi, sans faire de lien direct,
pourquoi faire d’ailleurs.
Et j’en ai parlé à un proche, qui m’a
donné quelques éléments, quelques photos que je mets à votre
disposition.
Sur un site sommaire, simple.
A l'esthétique intemporelle.
-Des photos de ses tableaux tous ou presque à l’origine dans un format 153x205
et pour aller plus loin :
-Une émission sur France Culture.
-Les archives, pour les plus intéressés, consultation sur rendez vous
Michel Blum, 1986. Photo Sabine Weiss